Je n’ai malheureusement pas pris de photos de ce mémorial, la photo qui suit n’est donc pas de moi. Et je vous encourage à suivre ce lien pour avoir plus d’informations : St Patrick’s Cathedral memorial tree evokes trenches of first World War .
Il s’agit d’un arbre en fer forgé par un artiste, dépourvu de toutes feuilles forgées avec le reste de l’arbre (et donc de tout signe de vie). Les feuilles sont des feuilles de papier, en forme de feuille. Éphémères, caduques et fragiles donc…
Quand nous avons visité la cathédrale, toutes les feuilles étaient à terre sous l’arbre, l’arbre était nu et un paquet de feuilles vierges était à disposition. Les enfants étaient invités à écrire chacun une pensée à la mémoire d’un soldat de leur famille, tombé au combat, et à la déposer au pied de l’arbre avec les autres. La symbolique nous a beaucoup touchées.
Quand nous avons été amené en début de semaine à réfléchir à la manière dont nous allions participer à la commémoration du 11 novembre, cette image nous est de suite revenue.
Il nous est difficile, voire impossible, en une semaine de préparer un arbre durable. En revanche, les feuilles oui. Nous avons donc décidé en équipe d’école, lors de notre travail sur le 11 novembre, de le terminer par une production d’écrit : une pensée (mots, phrase, texte plus long, selon nos élèves) au choix des enfants : sur leurs souhaits pour la paix, en mémoire des soldats en général ou d’un soldat en particulier… Cette pensée sera écrite sur une feuille en forme de feuille, que nous plastifierons, puis que nous suspendrons sur un fil (un fil par classe). Ces fils seront installés auprès de la stèle mémorielle de notre village (le monument aux morts est dans le cimetière, c’est plus délicat).
Mes collègues feront dessiner la feuille par leurs élèves pour les plus grands, puis découpe. Pour les plus jeunes, à nous le dessin et la découpe… Mais pour ma part, vive ma Cameo ! En un tour de main ce matin, j’ai préparé mes 30 feuilles. Vraiment un tour de main : une dizaine de minutes pour choisir 4 formes de feuilles parmi mes ressources, 5 de plus pour dessiner les lignes d’écriture (bon, mon mari s’est un peu demandé de quel arbre venait la 4ème feuille en bas à droite…) . Le reste… ça découpé pendant le repas.
Pour les plus curieux, ou les heureux possesseurs d’une machine de découpe, j’ai utilisé deux techniques : les lignes rouges sont les lignes de découpe et les lignes bleues sont des lignes de traçage avec l’outil « portestylo » (au crayon de papier, tout simplement). Il y a une pause entre les deux pour changer l’outil.